Protéger les ressources en eau

L’eau est un bien commun précieux. La protéger est une responsabilité collective.

Depuis quelques années, les phytosanitaires font partie des paramètres hautement surveillés au même titre que les nitrates, les phosphates, les hydrocarbures, etc.

Au travers d’expertises et de pédagogie, BASF s’engage à promouvoir une amélioration constante de ses produits et de leur utilisation par les agriculteurs. En amont, les produits d’aujourd’hui sont moins persistants et moins impactants sur les milieux. En aval, en concertation avec les filières, BASF lance des démarches de sécurisation logistique et des nouvelles recommandations d’emploi destinées à réduire les risques de transferts

Une politique intelligente de l’eau

BASF Antwerpen a besoin de beaucoup d’eau, mais elle l’utilise avec parcimonie et efficacité.

Eau de refroidissement

Les réactions chimiques se font souvent à des températures élevées, les flux de produit devant ensuite être refroidis. L’eau de refroidissement que nous utilisons à cet effet est de l’eau saumâtre qui est prélevée dans les bassins du port. Via un réseau distinct d’eau de refroidissement, elle est distribuée sur tout le site et ensuite réutilisée au maximum puisqu’elle passe par des colonnes de refroidissement pour être refroidie à nouveau. Au bout du parcours, elle est re-déversée dans le bassin portuaire et dans le canal Escaut-Rhin. L’impact sur la quantité et la qualité de l’eau est très limité. Les prélèvements et déversements d’eau de refroidissement s’effectuent simultanément, de manière à ce que le niveau d’eau reste pratiquement identique. Détail qui mérite d’être relevé : l’eau de refroidissement que nous déversons contient plus d’oxygène que l’eau que nous prélevons dans les bassins, parce que, dans les colonnes de refroidissement, elle entre en contact avec un air ambiant riche en oxygène.

Eau de traitement

Début 2016, nous avons rejoint le projet « IMPROVED », une initiative transfrontalière dans laquelle entreprises, centres d’excellence et pouvoirs publics de Flandre et des Pays-Bas collaborent étroitement pour étudier quelles sources d’eau il est préférable d’utiliser pour l’industrie de transformation. Steven Meul suit le projet chez BASF Antwerpen : « Théorie et pratique vont de pair dans ce projet. Non seulement nous testons des technologies innovantes, qui peuvent apporter une réponse à un besoin réel, mais nous étudions aussi si elles sont faisables à grande échelle. A mes yeux, c’est la condition sine qua non pour que l’on puisse vraiment parler d’entrepreneuriat durable. »

Epuration biologique de l’eau

L’eau qui est éventuellement entrée en contact avec du produit ou qui a été polluée sur notre site est déviée vers l’installation centrale d’épuration biologique de l’eau, véritable réservoir de bactéries. Celles-ci fonctionnent comme une grande équipe de nettoyage, car pour elles les impuretés contenues dans les eaux usées sont une source de nourriture. Les micro-organismes transforment les déchets contenus dans l’eau en dioxyde de carbone, en eau et en leur propre masse corporelle. L’installation d’épuration d’eau de BASF Antwerpen a une capacité telle qu’elle pourrait traiter les eaux usées d’une ville comme Anvers.

L'utilisation de l'eau dans l'agriculture doit être optimisée

Des technologies innovantes peuvent réduire la demande en eau du le secteur agricole. Cela peut se faire directement par le biais de systèmes d'irrigation améliorés et plus efficaces ou en cultivant des cultures qui requièrent moins d'eau. Mais aussi indirectement en utilisant des produits et des méthodes qui permettent d’augmenter les rendements.

Chaque année, 20 à 40 pour cent des récoltes mondiales sont perdues à cause des mauvaises herbes, des ravageurs et des maladies des plantes. Limiter ces pertes - soit par l'utilisation de produits phytosanitaires optimisés, soit, par exemple, en augmentant la tolérance à la sécheresse des cultures (par la sélection ou par la modification génétique) - permettrait d'améliorer considérablement l'efficacité d’utilisation de l'eau ou le rendement par unité d'eau.

Une alternative serait d'adapter nos habitudes alimentaires aux cultures qui ont besoin de moins d'eau. Une action cohérente contre le gaspillage alimentaire conduirait également à une limitation de la quantité d'eau utilisée, car moins d'eau serait gaspillée de cette façon.

La bonne qualité de l'eau doit être maintenue

Il est important de souligner que la qualité de l'eau en agriculture doit être préservée, en particulier dans le cas des systèmes de production intensive. Le traitement adéquat et l'application soigneuse des produits phytosanitaires et des engrais jouent un rôle important dans la gestion de la qualité de l'eau.

Bien des progrès ont déjà été réalisés ces dernières années grâce à l'attention accordée à cette question, entre autres, par l'industrie des produits phytosanitaires elle-même. Il faut cependant aller plus loin, en travaillant en étroite collaboration avec diverses parties prenantes (telles que la recherche, régies des eaux et les organisations d'agriculteurs) pour développer des outils qui indiquent clairement aux agriculteurs et aux horticulteurs à quoi ils doivent prêter attention afin de prévenir la pollution des eaux de surface et souterraines. Un de ces exemples est le Fyteauscan : http://www.fyteauscan.be/.

Ce n'est qu’en abordant la protection des cultures d'une manière durable et en gérant ainsi la qualité de l'eau, que certains moyens efficaces pour l’agriculture pourront être maintenus et d’autres développés.

Le « Fyt-eau- scan » réalise un SCAN des endroits de votre exploitation présentant un risque que des produits phyto (= FYTOproducten (Nl.)) se retrouvent dans l’EAU. Le Fyteauscan explique dans le détail comment éviter cette situation.

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